Publié le dernier mois de novembre, ce livre constitue la première étude sur l’imaginaire espagnol au Québec et sur sa présence dans la littérature et dans la culture québécois.
Sous la direction de Carmen Mata Barreiro (titulaire d’un doctorat en philologie française de l’Université Complutense de Madrid, professeure titulaire à l’Universidad Autónoma de Madrid et professeure invitée à l’Université de Montréal) cette étude est le résulté de l´échange entre « une série d’écrivains appartenant à la littérature du Québec, des chercheurs québécois, espagnols et mexicains et un scénographe québécois qui ont été invités à explorer la rencontre entre la littérature et la culture québécoises et la littérature et la culture espagnoles, à analyser la façon dont les paysages, la musique, l’histoire, la peinture espagnole interpellent les voyageurs canadiens-français et les écrivains québécois, comment certains auteurs comme García Lorca ou certains peintres espagnols comme Valázquez ou Goya ont laissé des traces indélébiles, des traces d’émotion et des sensations chez des auteur(e)s québécois(e)s, et comment la littérature espagnole intervient dans l’évolution du champ intertextuel de la littérature québécoise et fait surgir des espaces d’hybridité linguistique et culturelle ».
Le présent travail académique, publié par Presses de l’Université Laval, est une étude interculturelle très intéressante où se montre l’importance de l’imaginaire espagnol au Québec, dans sa culture et sa littérature.