Le gouvernement du Québec a rendu public le cinquième bilan annuel du Plan d'action 2006-2012 sur les changements climatiques (PACC), qui rend compte des principaux gestes posés depuis son lancement. Ces actions entreprises visent à atteindre, en 2012, la cible de réduction des émissions de GES de 6 % sous le niveau de 1990, une vision cohérente avec les objectifs du protocole de Kyoto. Il s’agit de l'une des cibles les plus ambitieuses en Amérique du Nord.
Ce cinquième bilan permet de constater que les 26 mesures contenues dans le PACC sont en œuvre pour la réalisation de plus de 2 000 projets soumis dans le cadre des 19 programmes d'aide offerts grâce au plan d'action. Ces projets permettent de :
• réduire les émissions de gaz à effet de serre
• acquérir des connaissances scientifiques
• favoriser la transition vers une économie verte québécoise.
Chef de file sur la scène internationale
Parmi les mesures prévues au Plan d'action 2006-2012, notons le développement de partenariats internationaux avec de nombreuses organisations d’États fédérés. Le gouvernement du Québec était notamment présent à la 16e conférence des parties (CdP) à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques qui s’est déroulée à Cancún du 29 novembre au 10 décembre 2010. Le premier ministre du Québec, Jean Charest, a d’ailleurs coprésidé le 4e Sommet des leaders des États fédérés et des régions sur le climat qui s’est tenu lors de cette conférence.
Le gouvernement du Québec a également adhéré en 2009, à l’initiative EV20 du Climate Group, qui regroupe des dirigeants d’États fédérés et de villes, des constructeurs de véhicules, des propriétaires de flotte et des partenaires financiers engagés dans le développement du secteur des véhicules électriques. Les membres du EV20 ont accepté d’unir leurs efforts pour que la part de marché des véhicules électriques atteigne, globalement, 20 % des ventes de véhicules neufs en 2020. Avec son Plan d’action 2011-2020 sur les véhicules électriques, le gouvernement du Québec vise quant à lui un pourcentage de 25 % pour 2020.
Une cible ambitieuse pour 2020
Le Québec prépare actuellement son prochain plan d’action sur les changements climatiques pour la période 2013-2020. Afin de réussir à réduire ses émissions de GES de 20 % sous le niveau de 1990 d’ici 2020 – un objectif comparable à celui de l’Union européenne – le Québec poursuivra son engagement à l’égard du développement d'énergies renouvelables, tout en appuyant de nouvelles technologies aptes à favoriser la réduction des émissions de GES. Parmi les initiatives concrètes prévues, mentionnons l’instauration prochaine d’un système de plafonnement et d’échange de droits d’émission de GES, en collaboration avec les autres provinces canadiennes et États américains membres de la Western Climate Initiative (WCI).