Plus de 40 chercheurs et historiens italiens, français, belges, canadiens et québécois participait activement au colloque « Les archives du Vatican : pistes et défis pour la recherche au Québec et en Amérique française », s’étant tenu les 5 et 6 mai à Rome.
La Délégation du Québec à Rome et la Délégation générale du Québec à Paris se sont associées à la Chaire Concordia d’Études sur le Québec, au Conseil National des Recherches italien, à l’Institut d’Histoire de l’Europe méditerranéenne, à l’Université de la Tuscia, à l’Université Paris-3, à l’Association internationale des Études québécoises, à l’Université d’Ottawa, aux Oblats de Marie Immaculée et à la Société de Jésus pour réaliser ces journées d’études.
Né de la considération des liens historiques entre la Rome pontificale et le Canada français qui ont donné lieu à toute une série de correspondances, de rapports, de directives, de lettres pontificales, le colloque visait à mesurer le chemin parcouru depuis les dernières années.
Les progrès réalisés, les défis auxquels font toujours face les chercheurs, les nouvelles priorités de la recherche, les enjeux issus de l’accessibilité aux fonds nouveaux, la progression fulgurante du « web » et la possibilité d’accroitre l’accessibilité des documents numériques par la mise en réseau et la consultation sur le plan international, ne sont qu’une sélection des thèmes ayant fait l’objet de ces deux intenses journées d’études.
« De la Nouvelle-France jusqu’en 1960, l’histoire politique du Québec est intimement liée à son histoire religieuse. Longtemps, dans l’imaginaire québécois, et ce jusqu’à un passé récent, le centre du monde ne sera ni Paris, ni Londres, ni New York. Il sera ici même » a souligné la Déléguée du Québec à Rome, Amalia Daniela Renosto, lors de l’ouverture des travaux. « Une part essentielle des sources documentaires relatives au Québec se trouve donc dans les nombreux fonds d’archives de Rome, sources négligées pour cause de langue, d’éloignement et d’accès limité. Dans le silence de ces archives, existe de quoi raffiner la perception ou la compréhension que le Québec a d’événements qui ont jalonné son histoire ou d’acteurs qui l’ont faite », a-t-elle conclu.
La Délégation du Québec à Rome se réjouit d’avoir soutenu une initiative qui assure un bel avenir au passé du Québec. Et de savoir que cet avenir passe par une ville dont même les pierres constituent des archives rend le tout encore plus symbolique.