Le 13 mai dernier, dans la Salle du Conseil de Palazzo Florio, siège de l’Université de Udine, une entente trilatérale donnant une nouvelle impulsion aux études québécoises a été signée entre le Centre de recherche interuniversitaire sur la littérature et la culture québécoises de Montréal dirigé par Mme Elisabeth Nardout-Lafarge, le Centre de culture canadienne de l’Université de Udine, présidé par Mme Alessandra Ferraro et le Centre d’études sur les Amériques de l’Université de Graz, dirigé par M. Klaus Ertler.
“L’entente, qui constitue la première de ce genre en Italie, intensifiera les relations scientifiques, académiques et culturelles, entamées depuis plus de 10 ans dans ce domaine”, a commenté Mme Alessandra Ferraro, Présidente du Centre de culture canadienne de l’Université de Udine et professeure de Littérature francophone. En effet, l’année 2009 marque le 10ème anniversaire d’activité de ce Centre s’intéressant particulièrement à la littérature québécoise.
Au cours des deux jours qui ont suivi la signature de l’entente, un colloque international intitulé “Autour de Pierre L’Hérault, passeur de la littérature québécoise”, s’est tenu à l’Université de Udine. Les chercheurs et conférenciers y ayant participé ont pu partager et approfondir les directions de recherche inaugurées par le critique québécois, célèbre pour ses études sur la transculture. Organisé par les trois centres, avec la participation du Centre d’études canadiennes de l’Université d’Innsbrück, cet événement a donc constitué une première réalisation concrète de la convention trilatérale.
La portée de l’entente a été soulignée par la présence de la Déléguée du Québec à Rome, Mme Amalia Daniela Renosto, de la Responsable des relations académiques de l’Ambassade du Canada, Mme Nicoletta Barbarito, du délégué à l’internationalisation de l’Université de Udine, M. Alessandro Trovarelli et de la Directrice de la Faculté de langue et littérature étrangères de l’Université de Udine, Mme Antonella Riem.
Pour la Déléguée du Québec à Rome, « cette entente constitue à la fois un précédent compte tenu de son caractère trilatéral tout comme elle confirme l’intérêt démontré par le milieu universitaire européen et italien en particulier envers le Québec et ce, depuis des décennies ».