Le Québec faisait partie du voyage lors du lancement du satellite IBUKI de l’Agence spatiale japonaise (JAXA) le 23 janvier. En effet, une pièce d’instrumentation majeure qui doit contribuer au succès de ce projet de recherche spatial est le fruit du travail d’une équipe de spécialistes de la firme ABB Analytique de Québec. Cette équipe a conçu et mis au point un interféromètre à la demande de la compagnie NEC Toshiba, principal fournisseur dans ce projet. Il s’agit d’un contrat d’une valeur de 10 M$ dans un secteur de haute technologie au Québec.
La réalisation de ce projet est remarquable à plusieurs égards puisque la mission GOSAT (Greenhouse gases Observing SATellite) à laquelle est dédiée le satellite IBUKI constitue une première mondiale. La mise en orbite du satellite permettra de surveiller et de mesurer l’ampleur des gaz à effet de serre dans l’atmosphère. Ce projet témoigne du leadership assumé par le Japon sur le plan technologique et dans ses efforts pour mieux contrôler les émissions de gaz à effet de serre.
Projet ambitieux, le lancement du premier satellite écolo fait la fierté des Japonais. D’ailleurs, le Japon compte déjà plusieurs réussites à son actif dans le secteur de l’exploration spatiale. Outre la contribution de NEC-Toshiba Space Systems au satellite IBUKI de la JAXA, le soutien financier apporté par le National Institute for Environmental Studies et le ministère de l’Environnement du Japon démontre bien la volonté politique du gouvernement japonais de jouer un rôle de leader mondial en matière de lutte aux changements climatiques.
Cette réussite d’ABB Analytique est soulignée par la Délégation générale du Québec à Tokyo, qui a accompagné l’entreprise dès ses premières démarches au Japon en 2005. Ce projet illustre de façon éclatante l’expertise québécoise dans un secteur de haute technologie.
Délégation générale du Québec à Tokyo