Les productions cinématographiques québécoises rayonnent de plus en plus dans la capitale mondiale du cinéma. En décembre 2008, la San Francisco Film Society, qui organise depuis plus de 50 ans le plus ancien festival du film en Amérique, a présenté une semaine du cinéma québécois en partenariat avec la Délégation du Québec à Los Angeles et la SODEC. Une première aux États-Unis qui a permis à la population de San Francisco de découvrir durant plusieurs jours huit productions de réalisateurs bien établis, comme Denys Arcand et Léa Pool, et d’autres de la relève, comme Stéphane Lafleur et Lyne Charlebois. Présenté à guichet fermé, le documentaire Le dernier continent de Jean Lemire y a connu un succès retentissant.
Du 6 au 19 janvier, le monde du cinéma avait les yeux tournés vers Palm Springs qui célébrait le 20e anniversaire de son festival de films, le plus important en Californie. Quatre films québécois étaient de la programmation officielle : Ce qu’il faut pour vivre, Le jour avant le lendemain, Maman est chez le coiffeur et C’est pas moi je le jure, en plus de la coproduction franco-québécoise Mesrine : l’ennemi public n°1.
Le film Ce qu’il faut pour vivre a notamment été sélectionné parmi les Best of the Fest, qui souligne les oeuvres les plus appréciées du festival par le jury et les festivaliers. Toujours à Palm Springs, la Fédération internationale des critiques de cinéma a accordé à Natar Ungalaaq le Prix Fipresci du meilleur acteur pour son interprétation dans Ce qu'il faut pour vivre. Le film de Benoit Pilon a également réussi l’exploit de figurer sur la courte liste de neufs films en lice pour l’Oscar du meilleur film en langue étrangère. La firme IFC (Independent Film Channel) a d’ailleurs acquis les droits de distribution du film aux États-Unis.