À l’occasion du Global Climate Action Summit (GCAS) qui s’est déroulé du 12 au 14 septembre 2018, de nombreux experts et leaders politiques et du monde des affaires ont convergé vers San Francisco pour discuter d’environnement et de lutte aux changements climatiques.
L’émissaire du Québec Jean Lemire entouré des participants au panel organisé par le gouvernement du Québec. De gauche à droite : Amy Luers, Tom Landry, Jean Lemire, Chris Holden, Sébastien Provencher et Christian Plante.
Le Consulat du Canada à San Francisco et la Délégation du Québec à Los Angeles ont conjointement organisé une soirée visant à mettre en valeur des entreprises canadiennes et québécoises innovantes dans le secteur des technologies propres.
L’émissaire du Québec aux changements climatiques et aux enjeux nordiques et arctiques, Jean Lemire (au centre), entouré du consul général du Canada à San Francisco Rana Sarkar (à gauche) et de la ministre de l’Environnement et du Changement climatique Catherine McKenna (à droite) lors de la réception.
Dans le cadre de cet événement, des milliers de personnes de partout à travers la planète se sont déplacées pour échanger sur les enjeux relatifs à l’environnement, mais surtout discuter des solutions et des actions à mettre en œuvre pour notamment atteindre les objectifs de l’Accord de Paris sur le climat.
Le Québec fut particulièrement actif lors de ce sommet. Ainsi, un panel fut organisé par le gouvernement du Québec sur les utilisations de l’intelligence artificielle pour lutter contre les changements climatiques. C’est l’émissaire du Québec aux changements climatiques et aux enjeux nordiques et arctiques, Jean Lemire, qui a introduit cette table-ronde et présenté le sujet. Lucas Joppa de Microsoft AI for Earth a ensuite pris la parole afin d’expliquer que les algorithmes et les ressources informatiques d’une entreprise comme Microsoft peuvent notamment être utilisés afin de supporter des efforts de conservation et de protection d’écosystèmes complexes. Une discussion, animée par Amy Luers de Future Earth, a suivi. Les panélistes étaient Sébastien Provencher d’Element AI, Christian Plante de Hortau, Tom Landry du Centre de recherche informatique de Montréal et Chris Holden, membre de l’Assemblée législative de Californie. L’événement fut un succès avec plus de 80 personnes venues écouter les échanges des panélistes, en plus des personnes suivant la discussion en direct sur Facebook Live.
La délégation québécoise au GCAS a également pris part à une réception offerte par le Consulat général du Canada à San Francisco et la Délégation du Québec à Los Angeles. Cet événement visait notamment à mettre de l’avant six entreprises canadiennes innovantes dans le secteur des technologies propres, parmi lesquelles figuraient deux entreprises québécoises, soit La Compagnie Électrique Lion et GHGSat. Durant la soirée, la déléguée du Québec à Los Angeles, Elizabeth MacKay, M. Lemire et les entreprises québécoises ont pu s’entretenir avec la ministre fédérale de l’Environnement et du Changement climatique, Catherine McKenna, et le consul général du Canada à San Francisco, Rana Sarkar.
Une mission économique à ce sommet fut également organisée par le MESI, en collaboration avec la Délégation du Québec à Los Angeles et l’Antenne du Québec à Silicon Valley. Des entreprises et des centres de recherche québécois dans le secteur des technologies propres ont participé à cette mission. Parmi les nombreuses activités prévues figuraient notamment un déjeuner de réseautage avec le San Francisco Business Council on Climate Change, une rencontre avec le Center for the Fourth Industrial Revolution du World Economic Forum, des rencontres de travail avec des laboratoires de recherche de la région et une conférence du professeur Mark Z. Jacobson de l’Université Stanford. L’objectif principal de cette mission était de positionner et mettre en lumière l’expertise québécoise dans le secteur du climat et des technologies propres.