Les littératures autochtones du Québec unissent les peuples

Délégation générale du Québec à Paris

mercredi 6 avril 2022

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Un chercheur italien travaille avec les écrivains autochtones du Québec à partir de la France... On dirait le début d’une bonne blague. Pourtant, c’est bien ce qui est en train de se produire à Nantes.

Loupe

Je suis né à Rome. J’ai vécu et travaillé pendant 20 ans au Québec. J’ai publié de nombreux ouvrages et articles sur les littératures autochtones francophones. Et aujourd’hui, je suis Chercheur en résidence à l’Institut d’Études Avancées de Nantes [insérer Hyperlien 1] où je travaille à une troisième édition complètement renouvelée d’une anthologie de littérature autochtone [insérer Hyperlien 2] parue pour la première fois chez Hurtubise en 2004 et ensuite chez BQ, en 2009.

La devise de l’IEA de Nantes qui m’accueille est « Penser le monde autrement ». Les écrivains autochtones nous proposent justement de penser autrement les réalités, les défis et le futur des Premiers Peuples. À travers des poèmes, des romans, des nouvelles, des pièces de théâtre et des essais. À travers des personnages attachants, des intrigues et des dialogues. À travers l’amitié, l’amour et les émotions. La littérature permet tout cela. La coopération aussi !

J’ai commencé mes recherches en 1995 à l’Université Rome Trois. À l’époque, je n’aurais pas été capable de réussir sans la collaboration de la Délégation du Québec à Rome et de la Bibliothèque Gaston Miron à Paris. Ensuite, j’ai vécu au Québec où les écrivains autochtones, les universités et les éditeurs québécois m’ont accordé leur confiance et m’ont permis d’explorer et de contribuer à diffuser un patrimoine littéraire longtemps méconnu. En 2022, je me retrouve à nouveau en France où c’est l’IEA de Nantes qui m’offre la possibilité de mettre à jour ces connaissances pour continuer à les partager avec les lecteurs.

Et encore une fois, je réussis à compter sur la collaboration des écrivains autochtones, des éditeurs autochtones et québécois, de la Bibliothèque Gaston Miron et de la Librairie du Québec à Paris. Comme si les littératures autochtones avaient ce pouvoir d’unir les personnes et les peuples.

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Témoignage par Maurizio Gatti