Délégation générale du Québec à Paris
Candidat au doctorat en océanographie, Méril Mérindol consacre sa thèse sur la fréquence des tremblements de terre dans l’estuaire du Saint-Laurent à partir des glissements sous-marins. L’étudiant est dirigé par Guillaume St-Onge, de l’ISMER-UQAR, et Nabil Sultan, d’Ifremer. Il nous explique son projet de doctorat en cotutelle.
Ce projet de doctorat est né de la rencontre entre Guillaume St-Onge de l’Institut des sciences de la mer à Rimouski (Québec) et Nabil Sultan de l’Ifremer (France). Il met en place une nouvelle collaboration entre ces deux centres de recherche, notamment par le biais de l’Institut France-Québec pour la coopération scientifique en appui au secteur maritime (IFQM). En tant que doctorant, je bénéficie ainsi des moyens techniques du Laboratoire des Aléas et Dynamiques sédimentaires (LAD) spécialisé en géotechnique à l’Ifremer, couplés à ceux de l’ISMER spécialisé en sédimentologie/paléo-sismologie. J’ai également le soutien complémentaire de deux chercheurs avec une expérience considérable associée à celle de l’ensemble des personnels des laboratoires. Réaliser ce doctorat en cotutelle représente ainsi une réelle opportunité que ce soit d’un point de vue professionnel, avec un double diplôme, et un réseau professionnel plus large, mais aussi d’un aspect culturel et social.
Les glissements sous-marins, et plus largement les problématiques liées à l’érosion côtière, sont au cœur de l’actualité notamment à cause des dérèglements climatiques et à la montée du niveau marin. L’envie de m’impliquer dans ces problématiques liées à l’océan a été rendue possible grâce à ce projet de doctorat qui a fortement encouragé mon souhait de poursuivre la recherche dans ce domaine que ce soit au Québec et/ou en France.
Méril Mérindol