L’Université Laval a inauguré le 9 avril l’Observatoire démographique et statistique de l’espace francophone (ODSEF) en présence du ministre des Relations internationales et ministre responsable de la Francophonie, Pierre Arcand, et de représentants de l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF) et de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF). En plus d’abriter l’Observatoire, l’Université Laval assume la direction scientifique de ce projet qui contribuera à l’élaboration d’un tableau d’ensemble permanent sur l’évolution de la situation du français dans l’espace francophone.
Le ministre Arcand lors de la signature du protocole, en mars. À l’arrière, le secrétaire général Abdou Diouf. Photo : Jean-Guy Paradis
L’ODSEF sera dirigé par Richard Marcoux, professeur au Département de sociologie de la Faculté des sciences sociales. Les études menées à l’Observatoire permettront de suivre l’évolution du français au sein des populations de la Francophonie. Les résultats de ces travaux seront mis à la disposition de l’Observatoire de la langue française de l’OIF de façon à compléter, sur le plan démolinguistique, son tableau de bord de l’état du français dans le monde. Plusieurs des activités de l’ODSEF toucheront l’Afrique, un continent de plus en plus important pour la démographie de la Francophonie, selon son directeur. Cet observatoire mènera également des actions visant à assurer la sauvegarde et la mise en valeur du patrimoine démographique et statistique des membres de la Francophonie.
Rappelons que la création de l’ODSEF tire son origine d’un engagement pris par le premier ministre Jean Charest à l’occasion du XIIe Sommet de la Francophonie qui a eu lieu à Québec en octobre dernier. Le protocole d'entente créant l'Observatoire démographique et statistique de l'espace Francophone a été ratifié le mois dernier à Montréal en présence du secrétaire général de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), Abdou Diouf.
L’Observatoire a pu voir le jour grâce aux contributions, sur quatre ans, du ministère des Relations internationales (350 000 $), de l’AUF (100 000 euros ou 160 000 $) et de l’OIF (80 000 euros ou 130 000 $). L’Université Laval assume le salaire du directeur de l’Observatoire et donne accès à ses ressources documentaires, ses locaux et ses équipements.
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