Il me fait plaisir de communiquer avec vous alors que sur le front de la pandémie les choses commencent vraiment à s’améliorer. Notre mobilisation collective et la gigantesque opération de vaccination semblent porter fruit. Nous pouvons certes nous en réjouir et il ne faut surtout pas baisser les bras.
Nous avons continué notre travail et avons investi beaucoup d’énergie dans le développement et la diversification de cette relation si importante nouée par le Québec avec ses partenaires du Benelux.
Je vous mentionnais, lors de notre dernier bulletin, que nous travaillions sur un dossier d’importance du côté du Luxembourg. À cet égard, le 30 mars dernier, les ministres Claude Meisch, pour le gouvernement du Grand-Duché et Nadine Girault, pour celui du Québec, ont signé une entente entre les deux États portant sur la recherche, l’innovation et l’enseignement supérieur. L’équipe de la DGQB s’y est beaucoup investie et je les en remercie.
Le tout vient cristalliser certaines collaborations en cours mais surtout consolider cette relation de grande qualité à laquelle nous tenons beaucoup. Le groupe de travail constitué dans l’entente a déjà commencé ses activités. Cela augure bien pour la suite.
Sur le front politique, j’ai eu la chance de tenir virtuellement, ou en présentiel, plusieurs rencontres avec des représentants politiques de la Belgique. Des échanges constructifs et porteurs de développements potentiels ont eu lieu avec la Ministre fédérale de l’énergie Tinne Van der Straeten, la Ministre bruxelloise de la mobilité Elke Van den Brandt, le vice-Président et Ministre du Budget, de la Fonction publique, de l'Égalité des chances à la Fédération Wallonie-Bruxelles Frédéric Daerden, le bourgmestre de Liège Willy Demeyer et le député fédéral Denis Ducarme. Avec tous et toutes, des discussions intéressantes et surtout une volonté de ne pas laisser la pandémie distendre nos liens mais plutôt d’en faire un levier.
Notre travail de représentation auprès de l’Union européenne n’a pas été en reste. J’ai eu l’occasion de rencontrer l’eurodéputé Pascal Canfin et l’ambassadeur pour la diplomatie climatique Marc Vanheukelen. Au menu de ces échanges, le dossier stratégique pour le Québec de la mise en place du Mécanisme d’ajustement carbone aux frontières par l’Union européenne. J’ai pu présenter l’excellent bilan « carbone » du Québec et surtout l’importance de reconnaître la performance de nos entreprises à cet effet. Cela nous a permis à nouveau de démontrer à quel point la possibilité pour le Québec de faire ses propres représentations sur ce type de dossiers demeure essentielle.
Toujours sur le front européen, avec mes collègues chefs de poste sur le Vieux continent et la direction du ministère des Relations internationales et de la francophonie à Québec nous avons tenu une rencontre très utile et instructive avec l’eurodéputée Stéphanie Yon-Courtin, spécialiste du droit de la concurrence, sur l’encadrement fiscal et réglementaire des géants du numérique (GAFAM). Cet enjeu mondial mérite une réponse à la hauteur des intérêts en cause. Nous continuerons à suivre le processus en cours au Parlement européen et au sein de la Commission. Les décisions prises seront source d’inspiration pour nous.
J’ai aussi eu la chance de rencontrer la nouvelle Ambassadrice des Pays-Bas à Ottawa, Ines Coppoolse. Cette dernière m’a assuré de toute sa collaboration. Nous verrons à travailler au rapprochement économique et politique du Québec avec les entreprises et les institutions néerlandaises.
Le mois de la francophonie aura été également une période faste pour nous sur cet enjeu qui nous passionne bien entendu. Webinaire, cinéma et improvisation notamment auront permis de célébrer notre langue, d’en faire la promotion avec les diverses communautés de notre territoire et d’assurer également le rayonnement de plusieurs québécois et québécoises.
Nous avons maintenu nos efforts du côté du développement économique en participant virtuellement au Salon Americana de Montréal, en appuyant le développement du très prometteur partenariat d’affaires entre Tournai (Belgique) et Magog (Québec), en rencontrant plusieurs acteurs économiques locaux, dont le port de Bruxelles, et en appuyant les démarches de nos entreprises sur le territoire.
Il nous faut tous et toutes maintenant garder le cap vers le retour à une certaine normalité et surtout vers la relance. Nous avons été frappés de plein fouet, des deux côtés de l’Atlantique, mais avons aussi fait preuve de courage et de résilience. Deux qualités qui nous rassemblent et qui nous permettent d’envisager nos prochains développements avec tout l’optimisme qu’ils méritent.