C’est avec les effluves d’un printemps tant attendu qu’est publiée cette nouvelle parution de notre bulletin. Le printemps est généralement la saison de tous les possibles, où la vie nous rappelle sa force. Nous l’attendons avec d’autant plus d’envie et de hâte que l’hiver nous a semblé plus lourd cette année. Mais qu’à cela ne tienne, nous avons su faire preuve collectivement de résilience et de solidarité. Nous avons aussi chacun et chacune à notre manière continué d’avancer.
À cet égard, j’ai été particulièrement heureux d’ouvrir les travaux de la XVIème Commission mixte permanente Québec-Flandre en février dernier. Nous y avons lancé des projets communs variés et solidifié la relation qui nous unit depuis 40 ans. Il était motivant de voir à l’écran des visages de toutes les générations et de sentir l’intérêt, pour la génération montante, de maintenir une présence forte du Québec à l’étranger.
Le virtuel, même s’il avantage l’oral par rapport à l’écrit, ne nous a pas empêchés de participer avec éclat à l’annuelle Foire du Livre de Bruxelles. À l’occasion d’une soirée d’ouverture « tendance 2021 », trois auteurs québécois, Kim Thúy, Jocelyne Saucier et Benoît Pinette, ont été mis en évidence. Des libraires de chez nous ont également présenté leurs coups de cœur littéraires de l’année. La dernière année aura été l’occasion, pour plusieurs d’entre nous, de redécouvrir le plaisir de lire, plaisir parfois oublié ou relégué au bas des priorités quotidiennes. Je vous encourage donc à découvrir tous nos auteurs et autrices dont plusieurs sont publiés dans une multitude de langues parlées un peu partout sur la planète.
Parlant culture, les derniers jours ont été l’occasion de lancer et, pour moi, de visiter l’exposition de photographies « Repérages » à Namur. Fruit d’une collaboration unique entre des artistes de la ville de Québec et de la capitale de la Wallonie, sous le parrainage de qualité de Kinomada, cet évènement est un véritable plaisir pour les yeux et permet de comprendre l’importance, par la photographie et les courts métrages, du lien qui unit ces deux capitales nationales. J’en profite pour adresser de chaleureux remerciements au bourgmestre de Namur, Maxime Prévot, un véritable ami du Québec.
Je vous reviens avec plaisir sur un élément dont je vous avais parlé en janvier dernier, soit le développement de partenariats entre Magog, au Québec, et Tournai, en Belgique. Nous avons tenu récemment le premier de deux webinaires entre des gens d’affaires de Tournai et le milieu socio-économique de Magog. Un second, impliquant les mêmes acteurs, mais dans le sens inverse, se tiendra en avril. Comme j’ai pu le mentionner aux participants, étant donné l’intérêt manifesté et les suivis qui ont été faits, ce partenariat est prometteur. Il pourrait aussi être un modèle pour des ententes de même nature, adaptées à chaque contexte, entre des villes ou des municipalités régionales de comté (MRC) de chez nous et leurs équivalents en Belgique, au Luxembourg ou aux Pays-Bas.
Je m’en voudrais de ne pas mentionner la tenue du webinaire organisé par l’organisme québécois Prompt et les milieux de l’innovation de Belgique et du Luxembourg. Participation importante, conférenciers de haut niveau, organisation de qualité, nous étions honorés d’y être impliqués. J’ai d’ailleurs eu la chance d’animer un échange avec le recteur de l’Université du Luxembourg Stéphane Pallage.
Parlant du Luxembourg, pays au sein duquel nous avons investi temps et énergie depuis deux ans, nous sommes tout près d’une entente qui scellera la collaboration entre le Grand-Duché et le Québec dans un secteur d’avenir. Je vous suggère simplement de « rester à l’écoute ».
Sur le plan des relations politiques, les dernières semaines auront été l’occasion de rencontrer notamment le ministre d’État André Flahaut, la nouvelle Représentante de l’OIF auprès de l’Union européenne Fatou Isidora Mara Niang, et la direction de la Direction générale Taxes et tarifs douaniers de la Commission européenne.
Dans tous les cas, ces rencontres ont permis de faire progresser des dossiers importants pour le Québec notamment, en ce qui concerne l’Union européenne, celui du Mécanisme d’ajustement carbone aux frontières, mieux connu sous le nom de « frontière carbone ». Ce dossier est d’une importance stratégique pour le Québec, ses industries et la qualité de l’énergie qu’il produit.
Mars est également le mois de la Francophonie. Je vous invite à célébrer notre langue et à la faire rayonner. Des évènements pourront aussi être d’intérêt pour vous comme la table ronde « La Francophonie dans le monde d’après » aux Pays-Bas le 11 mars et la classique Improphonies à Bruxelles le 25 mars. Comme ces activités se feront en virtuel cette année, vous pourrez y participer que vous soyez au Québec ou en Europe!
Comme vous, j’espère de tout cœur que tous les efforts que nous avons consentis, chacun de nous personnellement et tous collectivement, au cours de la dernière année auront porté fruit et que nous pourrons nous retrouver avant la fin de ce printemps, en présentiel, néologisme ayant pris valeur de symbole.
Prenez bien soin de vous et de tous vos proches.