Ce premier message officiel est pour moi très spécial. C’est avec honneur et fierté que j’ai accepté le mandat de Délégué général à Bruxelles que m’a confié le gouvernement du Québec au printemps dernier.
J’ai toujours eu un attachement bien personnel pour la Belgique. Les régions qui la forment ont des charmes variés et leurs habitants sont ouverts et chaleureux. Le Québec a développé des relations fécondes et diversifiées avec ce pays depuis plusieurs années.
Le Luxembourg et les Pays-Bas sont également des États avec lesquels nos relations sont importantes, notamment sur le plan économique.
Mon arrivée se fait dans de très bonnes conditions compte tenu de la qualité de l’équipe de la DGQB et de l’excellent travail effectué par mon prédécesseur Michel Audet. Je tiens d’ailleurs à le remercier et lui souhaiter tout le succès qu’il mérite dans son nouveau mandat. Nos amis du Benelux m’ont aussi facilité les choses en rendant les premiers contacts simples et amicaux.
Mon mandat a débuté sur les chapeaux de roue dès le mois de juin dernier. Cela m’a permis de réfléchir et de cibler des priorités d’action afin de mettre en place des objectifs à atteindre avec mes collègues. Notre Délégation générale doit demeurer une référence pour le Québec et soutenir les actions du gouvernement, des entreprises, des institutions universitaires, des partenaires de la culture sur le territoire du Benelux et auprès des institutions européennes.
En phase avec les orientations du gouvernement du Québec, nous devons être très actifs dans la diplomatie économique et dans le développement des marchés. Nous allons donc être présents sur le terrain et multiplier les rencontres. Nous ferons connaître nos atouts économiques et mettrons les énergies nécessaires pour soutenir, dans le cadre de notre mandat, les échanges économiques et commerciaux.
Par ailleurs, notre Délégation a aussi un rôle de fiduciaire des relations politiques importantes et de grande qualité, nouées avec la Belgique, ses communautés et ses régions depuis près de 50 ans. Les relations directes et privilégiées que nous maintenons avec entres autres la Wallonie, la Flandre et Bruxelles-Capitale sont riches et ont des couleurs variées. Mon équipe et moi allons non seulement les préserver mais aussi voir à en diversifier la teneur.
Nous n’oublierons pas non plus le Luxembourg et les Pays-Bas avec lesquels des collaborations existent déjà, notamment sur le plan universitaire et sur le plan économique. Ces deux pays méritent notre attention et ils l’auront. Le Québec gagnera d’ailleurs à se faire mieux connaître directement aux Pays-Bas.
Qui dit Bruxelles dit aussi capitale européenne. Notre présence nous donne non seulement la chance d’observer ce qui se discute et se décide au sein de l’Union européenne, mais elle nous permet également un accès à plusieurs de ses décideurs. Le réseau que nous y avons créé peut nous être fort utile surtout dans le cadre de dossiers stratégiques comme l’Accord économique et commercial global (AECG/CETA) ou les programmes de recherche et d’innovation tel Horizon Europe auxquels participent des joueurs incontournables de chez nous.
J’en profite pour vous informer aussi de quelques activités et actions importantes des derniers mois.
D’abord la 11e Commission mixte permanente Québec Wallonie-Bruxelles s’est tenue en juin dernier et a rassemblé des représentants du ministère des Relations internationales et de la Francophonie et de Wallonie-Bruxelles International (WBI). C’est plus de 74 projets qui ont été retenus dans les domaines prioritaires de la recherche et de l’innovation, du numérique, de la culture, de l’enseignement supérieur et de l'environnement. Cette coopération est la seconde en importance après celle que nous avons avec la France.
J’ai aussi eu la chance de présider pour la première fois aux célébrations de notre Fête nationale à Bruxelles. J’ai été franchement impressionné par le nombre de personnes qui se sont déplacées pour notre fête populaire le 23 juin et j’ai été honoré de recevoir un grand nombre d’amis du Québec aux bureaux de la Délégation le 24 juin.
L’été a aussi été l’occasion de tenir des rencontres de prise de poste avec des intervenants des milieux économiques, politiques, académiques, culturels au Québec et au Benelux. J’y ai appris beaucoup sur la profondeur des liens qui nous unissent mais aussi sur le potentiel de développement que nous avons. Je remercie d’ailleurs tous ceux qui ont pris le temps de me recevoir et avec lesquels nous allons travailler au cours des prochaines années.
Bien entendu, l’automne s’annonce chargé et c’est bon signe. Dès cette semaine par exemple, nous recevons à Bruxelles la professeure Miriam Beauchamp dans le cadre de la Chaire du Québec. Cette dernière est une experte dans le domaine de la neuropsychologie et du développement de l’enfant. Le fait qu’elle soit invitée par la Chaire, sous le parrainage de l’Académie royale des sciences de Belgique, offre une autre occasion de saluer l’expertise québécoise.
Je me ferai un devoir de vous tenir informés de la même façon et de manière régulière de nos activités, de nos actions et de nos projets.
Bon début d’automne.